Journal d'investigation en ligne

Deep Packet Inspection : une technologie mortelle

Avant Snowden et le développement du chiffrement, le DPI était la technologie ultime pour mettre sur écoute le trafic Internet. Cette technologie permet de dupliquer les emails, données de navigation, discussions en temps réel, etc. La vie privée des internautes est réduite à néant.

L'ITU et le DPI : ça va être dur d'expliquer ça à ma grand-mère

La vulgarisation est un art difficile. Bien entendu, nombre de lecteurs de Reflets sont bien plus calés que nous sur le Deep Packet Inspection et comprendraient très bien, sans vulgarisation, ce que nous pourrions écrire. Mais dans le cas précis, c'est surtout à nos grand-mères, nos mères, M. et Mme Michu, nos enfants, qu'il faut expliquer ce qui suit. Parce que ce qui se décide aujourd'hui à  Dubaï est peut-être le début d'un système de surveillance globale à l'échelle de la planète.

par Antoine Champagne - kitetoa

Coucou la Libye, tu reprendras bien une louche d'Amesys ?

Souvenez-vous amis lecteurs... Reflets vous a parlé, re-parlé, et re-re-parlé d'Amesys/Bull, la joyeuse bande d’exportateurs des Droits de l'Homme à la française avec la participation spéciale de Nicolas Sarkozy et de ses amis proches. Un petit business qui marche bien. Si bien, d'ailleurs, que les salaires des responsables des #Dix qui développent le bousin feraient pâlir ceux de patrons de boites nettement plus grosses.

par Antoine Champagne - kitetoa

Vente d'armes électroniques : la fête est terminée

Les ennemis d'Internet - RSF Depuis son apparition en ligne il y a presque deux ans, Reflets n'a eu de cesse d'identifier et de dénoncer les agissements de certains acteurs du monde des télécoms pour leur participation active à de graves atteintes aux droits de l'homme. Avec très peu de moyens, Reflets a significativement contribué à l'identification d'acteurs, de marchés, et de clients aux intentions douteuses concernant l'usage de technologies américaines, allemandes ou françaises.

par bluetouff

Testé et approuvé : on peut transformer un PS en une UMP avec un baril d'Amesys

François Hollande a été élu sur un slogan intéressant : "le changement, c'est maintenant". Après cinq années de décomplexitude, de lâcher prise total dans la pratique d'une politique de clan, la promesse d'une salutaire (ré)inversion des valeurs, sonnait comme une douce mélodie aux oreilles des démocrates. Bien entendu, chacun (sauf les naïfs, mais ils peuvent être nombreux) savait que François Hollande ne changerait pas tout. Au mieux avait-on un mince espoir... Cela ne pouvait pas être pire.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Reflets, Orange, le DPI, la presse et notre ego surdimensionné...

Dans le micromicrocosme de la presse en ligne s'intéressant à ce qui se passe sur Internet et pas trop à ce qui passe dans le monde (mais c'est une autre histoire et donc l'objet d'un autre article), il y a eu un épisode marrant ce jour et que Reflets va vous conter (pour ceux qui n'auraient pas suivi). Ça commence par un article de Rue 89 qui reprend une info de la Lettre A sur Orange et sa possible adoption du Deep Packet Inspection pour "affiner" ses forfaits.

par Antoine Champagne - kitetoa

Nicolas Sarkozy : ils sont combien là-dedans ?

Il était temps. Quatre mois sans pensées profondes et stratosphériques du grand guide des Carpates, du Cap Nègre et de sa fosse septique réunis, nous étions perdus. Comme un peuple livré à lui-même, sans avenir, sans objectifs, sans « vision ». Enfin, Nicolas Sarkozy est sorti de sa réserve.  Réjouissons-nous, il n’arrête pas la politique, n’est pas enfermé dans un boulot lui permettant de faire enfin ce qu’il voulait, ce qu’il avait annoncé depuis des années : « faire du pognon ».

par Antoine Champagne - kitetoa

Au Maroc, la traque aux dissidents est ouverte... Merci Amesys !

Reflets vous avait déjà révélé le marché marocain d'Amesys. Nous nous doutions bien que le projet, nom de code « PopCorn » allait de pair avec une accentuation de la répression politique. Cette magnifique technologie française qu'est Eagle va enfin pouvoir commencer à faire ses preuves au Maroc, la traque et la criminalisation des opposants politiques y est maintenant officiellement lancée. C'est ce que nous rapporte le site Al-akhbar.com dénonçant une criminalisation des dissidents.

par bluetouff

Qosmos côté pile, Qosmos côté face

Quand nous avions reçu le président de Qosmos sur le plateau de Techtoc.tv, la question du coeur de métier de Qosmos, et surtout ses implications éthiques, avaient été plus que largement abordées. Pour son PDG, il n'y avait pas d'équivoque, même s'il confiait en début d'interview avoir recentré ses activités sur un métier un peu de différent de la simple "optimisation réseau".

par bluetouff

Ah tiens, Qosmos commence à nettoyer les intertubes

Un lecteur nous signale à l'instant que Qosmos au lieu de s'affairer à retrouver son contrat le liant à AreaSpa pour le client final Bachar al Assad, est en train de nettoyer ses intertubes... Le premier nettoyage, c'est un communiqué de presse en date du 8 décembre 2011, expliquant la position officielle de Qosmos suite aux révélations de Bloomberg. Comme c'est étrange !

par bluetouff

Meanwhile at Qosmos...

Qosmos n'a jamais vendu de matériel à la Syrie, nous explique l'avocat de Qosmos. Anéfé©... Elle a vendu du matériel à un consortium italien qui a vendu l'ensemble à la Syrie. C'est très différent. Et qui prétendrait le contraire se rendrait coupable de dénigrement. Bigre.

par Rédaction

Qosmos : oops on a perdu le contrat, mais on a rien à se reprocher

Il y a des jours comme ça, on a l'impression d'être pris pour des cons, ça ne tient pas à grand chose en fait, et puis on est toujours le con de quelqu'un après tout, donc rien de plus normal. Notre petite revue de presse matinale fut bien longue, en voici la cause, un épisode médiatique  faisant suite à une une dénonciation auprès du Parquet du Tribunal de grande instance de Parisde la FIDH et de la LDH.

par bluetouff

Dix questions au gouvernement du changement de maintenant #oupas

Historiquement et dans l’imaginaire populaire, la gauche défend les Droits de l’Homme. Un esprit naïf aurait donc pu imaginer que l’arrivée de François Hollande, dont le slogan de campagne était, qui plus est, « Le changement, c’est maintenant », allait mettre un terme au développement hystérique du commerce des « armes » numériques, ces solutions à l’échelle d’un pays, qui permettent de mettre toute une population sous surveillance.

par Antoine Champagne - kitetoa

Visibull : visiblement pas au point

Coucou... Revoilà Bull/Amesys. C'est l'été, il faut s'amuser. Du lulz pour tout ! Chez Reflets, on ronronnait paisiblement au soleil (pour un mois de décembre, il fait plutôt beau), en sirotant une boisson sucrée pétillante lorsque DaHubbleVisionPowa© nous a alerté. Le message, en voix de synthèse métallique disait à peu près ça : "dites donc les gars, vous avez vu à quoi ressemble le discours de Bull/Amesys sur les fuites de données dans les entreprises ?

par Antoine Champagne - kitetoa

Poursuite des grandes manoeuvres chez Amesys

Le 15 juin, la Lettre A expliquait à ses abonnés que Bull était peut-être en train de préparer une cession un tantinet déguisée de l'activité Eagle au... président d'Amesys, Stéphane Salies. Owni apportait des détails sur les acteurs du jeu de chaises musicales qui semble se préparer. Un bon moyen pour conserver un oeil, ou tout au moins de très bonnes relations avec la branche Eagle, même si l'on est forcé, pour des raisons d'image, de s'en défaire.

par Antoine Champagne - kitetoa

Le tour du monde en 80 jours... avec Amesys

Amesys est une agence de voyages sans pareil. Plonger dans les deals de cette entreprise, c'est faire le tour du monde à la vitesse de la lumière. Reflets s'est ainsi penché sur une activité ancienne de la galaxie Amesys : la vente de matériels permettant de recevoir ou envoyer des flux via satellite. Pour ce faire, Amesys disposait d'une société qui est désormais une simple marque : IPricot. Déjà à l'époque, Amesys IPricot vendait du matériel à des pays "exotiques".

par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys : le changement, ce n'est pas maintenant

Le changement, c'est maintenant promettaient le candidat Hollande et toutes ses troupes ébahies derrière lui. Le voilà président. On entend à nouveau : le changement, c'est maintenant, le changement, c'est maintenant. C'est juste, il y a du changement. Mais il faut l'avouer, changer après le pire quinquennat de la cinquième République, c'est chose simple. Il suffit de montrer moins d'arrogance, moins de violence, moins de haine du passé, moins d’extrémismes de tous poils.

par Antoine Champagne - kitetoa

Pendant que les pédo-terroristes se réunissent à PSES, chez Amesys, on fait une petite fête

Dans l'esprit des politiques, depuis que le réseau est accessible, il est infesté de criminels en puissance. Des pédophiles, des terroristes, des pirates... Il faut dire qu'un outil qui offre à chaque utilisateur une tribune d'égale puissance... et quelle puissance... c'est louche. Et même dangereux.

par Antoine Champagne - kitetoa

#LesDix : choisis ton camp camarade !

Le 15 mars 2012, Reflets s'interrogeait benoitement sur les motivations des dix salariés qui oeuvrent au développement et à l'installation d'Eagle dans des pays pour le moins peu amis du concept des Droits de l'Homme. Eagle est en effet installé à Doha, Rabat, Tripoli, on en passe... Ah, oui, n'oublions pas la France.  On y reviendra.

Dossier
par Antoine Champagne - kitetoa

Amesys, la justice et la morale

La récente ouverture d'une information judiciaire pour complicité de torture en Libye à l'encontre d'Amesys suite à la plainte conjointe de la FIDH et de la LDH a provoqué de nombreuses réactions dans la presse. Il était temps, il aura fallu quand même 7 mois entre la plainte et l'ouverture de l'information judiciaire.

par bluetouff

Amesys et la torture en Libye : la justice s'en mèle. Et après ?

Une information judiciaire est ouverte contre Amesys pour complicité d’actes de tortures en Libye après une plainte de la FIDH, et disons-le, c’est assez logique. Souvenez-vous, les 22 et 26 février 2011, Reflets lançait ce qui allait devenir l’AmesysGate. Sur la base de nos informations, Owni enfonçait le clou et nommait l’entreprise dont nous parlions.

par Antoine Champagne - kitetoa